10 février, Saint-Sauveur-la-Vallée ; Yvette et Jean-Michel

Treize courageux ont bravé les éléments,

Faisant confiance aux prévisions du moment,

Qui annonçaient que le temps deviendrait clément,

Qu’il suffisait d’attendre suffisamment longtemps

Pour que cesse la pluie et tombe le vent.

Ils ont alors admiré au long du trajet,

Fontaines et lavoirs, édifices traditionnels,

Le Vers, ruisseau aux eaux pures et irréelles,

Courant au milieu des prairies et des haies.

A St-Sauveur, une surprise : l’église est ouverte,

Étonnant au milieu d’une commune déserte.

S’il est vrai qu’elle n’a pas de trésor à cacher

Sans peine avec bien d’autres, elle peut rivaliser.

Reprenant leur progression, d’abord le long du Vers,

Où le groupe a essuyé une mini averse,

Les marcheurs ont obliqué sur une route pentue,

Qui les a conduits directement à Montcuq.

Une pause et quelques hectomètres plus tard,

Face au vent déchaîné et serrant les mâchoires,

Nous avons atteint le point le plus élevé,

Avant d’achever notre parcours aéré.

Un sympathique agriculteur nous a permis,

D’installer une table sous un abri,

Puis de laisser admirer ses cabris,

Qu’Imbert à Rocamadour, parque dans une borie.

Pour finir, une pensée pour ceux qui ont hésité

Jusqu’au dernier moment à se joindre à nous :

Lisant ces lignes, vous ne pourrez que regretter

D’avoir manqué ce bon moment dans la gadoue.

Jean-Michel

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